Entre circularité et nouvelles esthétiques
Issu des résidus de l’agriculture et de l’agroalimentaire, le cuir végétal se présente comme une alternative innovante aux cuirs traditionnels. Ananas, raisin, pomme ou cactus : des ressources jusque-là considérées comme des déchets se transforment en une matière souple, résistante et créative, au service d’une conception plus durable.
Des fibres naturelles valorisées
La fabrication du cuir végétal repose sur la récupération de sous-produits agricoles. Les feuilles d’ananas, les marcs de raisin ou les pelures de pommes sont traités afin d’obtenir des fibres qui, une fois assemblées et enduites, donnent naissance à un textile solide et flexible. Cette approche permet de limiter l’usage de ressources vierges tout en réduisant l’impact environnemental lié aux déchets organiques.
Un exemple emblématique est Piñatex®, développé par l’entreprise Ananas Anam, qui transforme les feuilles d’ananas en un textile innovant, aujourd’hui décliné dans des versions adaptées à l’ameublement et au design d’espace.
Un matériau pour l’aménagement et le design
Au-delà de la mode, ces cuirs végétaux trouvent désormais leur place dans l’architecture intérieure et l’architecture éphémère. On les retrouve dans la réalisation de revêtements muraux, assises, habillages ou signalétiques. Leur souplesse, leur résistance et leurs possibilités de finition en font des alliés créatifs pour des projets écoresponsables, qu’ils soient durables ou temporaires.
Crédit photo : ANANAS ANAM, FLAURA, ANANAS ANAM,
Une nouvelle esthétique écologique
Alliant performance technique et sensibilité écologique, le cuir végétal à base de déchets agricoles incarne une nouvelle voie pour le design. Chaque surface porte en elle l’histoire d’une transformation, reliant un matériau du quotidien à une démarche d’innovation et de frugalité.